La crise du COVID 19 a mis en lumière des professions peu valorisées et sous estimé la plus tard du temps : caissières, éboueurs, brancardiers, magasiniers, infirmières, femme de ménage, etc.
87% des professions peu payées sont occupées par des femmes
Ces secteurs sont majoritairement occupés par des femmes, souvent peu payés et peu reconnue dans notre société. Les infirmiers comptent 87% d’infirmières, 88% d’aides-soignantes les personnels des EHPAD sont à 93% des femmes, les caissiers de magasin à 88% des caissières, les aides à domicile à 94% des femmes.
La question de la "valeur" d'une profession
La valeur d’une profession est déterminé par notre société, car selon les convictions de chacun, les salaires dépend de notre niveau de compétences et de diplôme, mais aussi à la rareté d’un profil recherché. Et non aux gains économiques produits, à l’utilité sociale et au caractère indispensable de la profession, aux efforts ou à la pénibilité des métiers….
Même si, pendant la crise ont étaient applaudies et remercier, leurs salaires n’est pas retravailler ou revue a la ha
Un désir déjà présent il y a vingt ans
La question des inégalités des alaires et de leurs hiérarchies est un phénomène présent depuis plus d’une vingtaine d’années. Dans les années 90, les salaires pour les cadres étaient surestimés à plus de 4 833 euros et celui d’un(e) caissier (e)en dessous du salaire minimum.
On constate un souhait de diminuer les salaires. Mais surtout, on constate qu’il y a vingt ans, la société aspirait déjà à baisser un peu les salaires des cadres (-14% en 1998, -10% en 2020) et augmenter plus fortement les salaires des caissiers (+21% en 1998, +32% en 2020). L’aspiration à une société plus égalitaire n’est donc pas née avec le confinement et la crise du coronavirus. C’est une attente de la société française de longue date.